-Station de ski : Chamrousse (38)

-Infos sur la station en live :  Cliquez-ici

-Date de la sortie: Du 16 au 26/02/2010

-Note de la sortie : 10/10

-Météo : La synthèse des conditions en montagne du cette période de vacances scolaires est disponible en cliquant-ici (prochainement).

-Conditions neige et domaine skiable : Domaine skiable ouvert à 100%. La synthèse des conditions en montagne du cette période de vacances scolaires est disponible en cliquant-ici (prochainement).

-Résumé de la sortie : ...

Suivez régulièrement les dernières photos en vous rendant sur l'album en cliquant-ici.

-Les photos :

Toutes les photos sont disponibles en cliquant-ici.

Du Jeudi 11 février 2010 au Jeudi 04 mars 2010

Tous les jeudis de 17H45 à 19H30: MULTI GLISSE NOCTURNE
Venez glisser sur des nouveaux engins "Speedel'snow, airboard, trikke ski, yooner". Le front de neige de Chamrousse 1750 et la piste de la Lauze seront éclairés. Inscriptions sur place.
A partir de 3€ la descente (tarif dégressif en fonction du nombre de descentes).

18H30: DESCENTE AUX FLAMBEAUX
A voir depuis le front de neige de Chamrousse 1700. Descente ouverte au public (2ème étoile acquise). 5€ l'inscription sur place au pied du téléski de la Lauze. Un chocolat chaud vous sera offert.
Retour possible par la navette gratuite de 19H45 au Domaine de l'Arselle.

NOCTURNE DES GABOUREAUX
La piste des Gaboureaux est ouverte et éclairée jusqu'à 20H30. Venez skier de nuit!

Pour plus d'infos :

-Sur le site de l'OT : Cliquez-ici.

-Par tel au : 04.76.89.92.65

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Quelques conseils simples :

Vous ne devez jamais doubler les engins de déneigement lorsque la lame est baissée et que le gyrophare bleu est en action.

La conduite sur neige est une affaire de douceur et d'anticipation. Il faut proscrire les mouvements brusques, éviter d'accélérer trop nettement et de freiner brusquement.

Commencez par augmenter la distance entre votre voiture et les autres véhicules.
Lorsque vous allez démarrer, votre voiture risque de patiner. Si c'est le cas, utiliser un rapport supérieur (la 2nde plutôt que la 1ère).

Les chaînes

Lorsque la couche de neige devient trop importante, les chaînes peuvent devenir obligatoires pour accéder notamment aux stations de ski.

Rappel : Les chaînes sont autorisées uniquement sur les routes enneigées et sont obligatoires sur les tronçons de routes munis du panneau "équipements spéciaux obligatoires".

Le montage des chaînes tourne souvent à l'angoisse pour les automobilistes inexpérimentés.

Les pneus neige, 2 ou 4 ?

Une route mouillée est 2 fois plus glissante qu’une route sèche.
Une route enneigée est 2 fois plus glissante qu’une route mouillée.
Une route verglacée est 2 fois plus glissante qu’une route enneigée.

Les pneus "neige" seront utilisés sur route faiblement enneigée. Ils permettent aussi une meilleure adhérence sur route mouillée en diminuant le risque d'aquaplanage.

Contrairement à une idée reçue, il n'est pas suffisant de monter 2 pneus neige sur l'essieu moteur. Vous gagnerez en motricité mais risquerez le tête à queue. Gare à la descente ! L'idéal est de monter 4 pneus neige.

Réglementation Que faire devant ce panneau ? L'utilisation des pneus contacts ou des pneus neige n’est pas réglementée. En revanche, sur les tronçons équipés du panneau "équipements spéciaux obligatoires" si la mention "pneus neige admis" n’est pas précisée, vous devez obligatoirement utiliser des chaînes.

Le froid, cet ami du cerveau

Après 17 heures d’attente sous une coulée de neige, le skieur vaudois emporté samedi par une avalanche a été retrouvé indemne (lire ci-dessus). Les conditions de son ensevelissement expliquent sa survie, qualifiée par beaucoup de miraculeuse.

Le médecin spécialiste en soins intensifs de l’hôpital de Sion n’aura fait qu’une visite rapide à Cédric Genoud: le patient n’en avait à vrai dire pas besoin. «Les éléments déterminant le pronostic vital d’une victime prise sous une avalanche sont de trois types, explique Mauro Oddo, médecin intensiviste cadre au CHUV, à Lausanne: l’épaisseur de la couche neigeuse sous laquelle la personne est ensevelie; la possibilité qu’a, ou non, la victime de respirer – si elle ne s’est pas étouffée avec la neige –; et enfin la gravité des traumatismes possibles, écrasement de la cage thoracique par exemple, associés à l’écoulement de la neige.» L’ensemble de ces éléments déterminent la survie après une hypothermie accidentelle. Le skieur a ici eu beaucoup de chance: pas de blessure, suffisamment d’air et un bon équipement pour faire face à la baisse des températures sous ces quelques centimètres de neige.

Degrés d’hypothermie

«Cela aurait été complètement différent si la couche neigeuse avait été de plusieurs mètres, souligne le médecin lausannois. Au-delà de 2 mètres, il est extrêmement rare de réanimer des victimes d’avalanches avec succès, même après un temps court.»

Un sujet est atteint d’hypothermie lorsque sa température corporelle tombe au-dessous de 35°C. Le métabolisme ralentit alors progressivement: débit et fréquence cardiaques, activité cérébrale, perte des défenses immunitaires, coagulation impossible. Au-dessous de 32°C, la victime s’endort; elle est alors en «hypothermie modérée». Au-dessous de 18°C, la survie après hypothermie accidentelle est très rare.

Et pourtant, même à ce stade, la victime peut être ramenée à la vie. Car le froid conserve! C’est le taux d’ions potassium contenus dans le sang des victimes qui en décide. Une valeur trop élevée indique que les cellules corporelles sont détruites. «Le froid a une action très positive, explique Mauro Oddo. Il préserve les organes et surtout le cerveau en cas d’arrêt cardiaque. Nous l’employons chez nous pour améliorer le recouvrement des facultés cérébrales.»

Depuis sept ans, ce spécialiste en neuroréanimation utilise l’hypothermie de façon thérapeutique, en collaboration avec les cardiologues et neurologues du CHUV. Méthode appliquée à des patients comateux amenés aux urgences suite à un arrêt cardiaque: 24 heures d’hypothermie à 33°C, puis retour à une température corporelle normale, en une dizaine d’heures. «Cette méthode nous a permis d’augmenter significativement la récupération neurologique par rapport à la normale, presque de la doubler.»

Par Caroline Depecker