• Début mars, le gouvernement népalais a annoncé la mise en place d'une nouvelle mesure, en direction des expéditions engagées sur l'Everest. Désormais, les alpinistes auront l'obligation de redescendre huit kilos de déchets en plus des leurs. Derrière cette annonce, se pose une fois encore la question de la pollution du site et des enjeux qui l'entourent.

    Des policiers au camp de base.
    Au printemps dernier, une violente altercation avait éclaté sur les pentes de l'Everest, entre les alpinistes occidentaux Ueli Steck, Simone Moro et Jon Griffith, et plusieurs sherpas. Ces derniers, installant des cordes fixes sur la voie normale pour les expéditions commerciales, n'avaient pas apprécié que les trois alpinistes tentent l'ascension en même temps, mais eux, sans cordes ni aide des sherpas. L'événement avait marqué les esprits et mis à jour les tensions qui peuvent exister entre les différentes expéditions. Un an après, le gouvernement népalais semble avoir choisi la manière forte pour éviter que de tels incidents se reproduisent : à partir du mois d'avril, une dizaine de militaire et d'officiers de police seront positionnés au camp de base. Objectif : gérer d'éventuels problèmes entre les alpinistes sur le site.


  • Durant tout le mois de mars 2014, la région Rhone-Alpes a connu une succession de pics de pollution d'une ampleur marquée. Pôle urbain, zones rurales et vallées alpines ont toutes enregistré des niveaux de particules fines en suspension supérieurs à la normale.
    Une station de mesure de la pollution existe au sommet de l'aiguille du Midi.

    Ci-dessous une photo prise lors d'une randonnée balcon dans le Vercors en automne 2013. On note très bien la différence d'air présente dans la vallée Grenobloise.


  • Pour la première fois depuis 2001, les glaciers alpins n'ont pas enregistré de recul l'an passé. Les fortes chutes de neige et les précipitations enregistrées en 2013 expliquent ce léger répit qui ne doit pas faire oublier une tendance globale à l'accélération de la fonte des glaciers depuis une vingtaine d'années.

    D'après des études menées par le Laboratoire de glaciologie et de géophysique de l'Environnement de Grenoble sur cinq glaciers alpins : le glacier d'Argentière, la Mer de Glace, le glacier de Gébroulaz (Vanoise), le glacier de Saint Sorlin d'Arves et de Sarenne (Grandes-Rousses).

    + d'infos


  • Dans les cartons depuis une dizaine d'années, le projet de Parc naturel régional de Belledonne se précise depuis quelques mois. Avec l'appui de la Région Rhone Alpes, il pourrait voir le jour d'ucu trois à quattre ans et permettre de valoriser le massif, au plan environnemental et économique.

    + d'infos


  • 10261856_10203757910290146_513128820_nPour cette nouvelle édition en France (tous les deux ans), le salon de l'Aménagement de la Montagne, anciennement appellé le SAM devient le Mountain Planet. Trois jours d'expositions et de rencontres entre tous les professionnels de la montagne, du 23 au 25 avril 2014. Le temps d'échanger et de découvrir toutes les nouveautés.

    Pour plus d'infos sur l'événement, rendez-vous sur le site : www.mountain-planet.com

    En chiffre c'est, 750 exposants et marques nationaux et internationaux ; 25 délégations du monde entier ; 42 000 m2 d'exposition ; 15 500 visiteurs ; 115 journalistes ; 59 pays représentés...

    Téléchargements :
    -Mountain Planet Wire 1
    -Mountain Planet Wire 2

    Depuis 40 ans ce salon, hier le SAM (salon de l’aménagement en montagne), aujourd’hui Mountain Planet-SAM, véritable événement mondial, vient conforter tous les deux ans la formidable capacité d’innovation des acteurs de la montagne. En avril 2014, au beau milieu du passage de relais entre les JO d’hiver de Sochi et ceux de PyeongChang en Corée du Sud, Mountain Planet-SAM réunit plus de 750 entreprises et marques, dont de très nombreuses entreprises françaises aux expertises et savoir-faire reconnus bien au-delà de nos frontières.

    Ce grand rassemblement d’affaires est un moment privilégié pour les professionnels en vue d’exposer leur savoir-faire, leurs technologies et innovations. En accueillant près de 60 nationalités et délégations, Mountain Planet-SAM confère à cette 40e édition une dimension réellement en adéquation avec la créativité du monde de la montagne.

    Pendant 3 jours, du 23 au 25 avril, ALPEXPO accueille Mountain Planet sur 50 000 m² d’exposition. Plus de 750 exposants et marques du monde entier vont afficher leurs innovations technologiques dans le domaine de l’aménagement durable de la montagne et du relief.

    Quarantième anniversaire du salon, cette édition, accueillera des visiteurs et exposants deprès de 60 pays avec comme nation invitée d’honneur : la Corée du Sud, organisatrice des Jeux Olympiques d’hiver 2018. Notons au passage l’excellente progression des nouveaux exposants internationaux et la présence renforcée de nos amis italiens. Je tenais à relever l’excellent travail accompli par le comité de pilotage de Mountain Planet et tous nos partenaires industriels et institutionnels, fortement impliqués dans ce rayonnement mondial. Depuis la dernière édition du SAM en 2012, MOUNTAIN PLANET a su imposer ses nouvelles ambitions en participant à tous les grands rendez-vous internationaux de la montagne. D’ALPITEC en Chine, en passant par la Corée du Sud, l’Autriche, la Russie, l’Amérique du Sud, ou l’Italie, les équipes d’Alpexpo, en partenariat avec le CLUSTER MONTAGNE, ont présenté MOUNTAIN PLANET, établissant dans chaque pays de solides relations dans les milieux de l’entreprise et des médias. Dans cet état d’esprit, vous découvrirez un nouveau Business Centre doté de toutes les connections informatiques et pratiques, mais aussi d’interprètes pour permettre une qualité certaine dans tous les échanges lors des rendez-vous d’affaires entre exposants et délégations. De nombreux temps forts ponctueront le salon : sans tous les nommer, rappelons que nous découvrirons en avant première le film des 40 ans de Mountain Planet et que des opérateurs des stations de ski de Corée du Sud viendront nous parler de la préparation des JO de Pyeongchang. Nous évoquerons, également, l’après Sochi et le savoir-faire des entreprises qui ont contribué à la réussite de ces JO. Nous serons aussi au cœur des préoccupations de la formation des jeunes avec l’ANEM (Association Nationale des Elus de Montagne). Le CLUSTER MONTAGNE décernera ses trophées de l’innovation et nous aurons un focus sur les nouvelles pratiques de la montagne d’été. Nous avons fait bouger les montagnes et les frontières en donnant à ce salon l’identité d’une planète des montagnes et consolidé sa légitimité internationale dans la capitale des Alpes, à Grenoble.

    Nous étions sur place le vendredi, place aux photos :

       

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  • Le refuge de l'Aigle, perché sur un éperon rocheux sous la Meije Orientale à désormais disparu (massif des Ecrins). Son remplacement sera effectué le printemps prochain avec un batiment plus économe et plus confortable. + d'infos

     

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  • Suivre des animaux sauvages à la trace dans la montagne pour voir leur état de santé, comprendre comment ils se déplacent et cohabitent avec les agriculteurs, les troupeaux, la faune domestique... C'est l'objectif de la vaste opération de capture de bouquetins en cours dans le Parc National des Ecrins. Une trentaine d'entre eux, représentant les deux populations de bouquetins réintroduites dans l'Oisans-Valbonnais et le Champsaur dans les années 1990, seront équipés de colliers GPS, après différents prélèvements et analyses sérologiques, qui permettront de suivre leur évolution et donne déjà un premier aperçu de leur état sanitaire. Chaque bouquetin sera baptisé par les enfants des écoles de la vallée pour pouvoir être identifiés, les données étant transmises quotidiennelent par un système satelite aux gardes-moniteurs du Parc. Cette surveillance discrète permettra aussi de comprendre pourquoi la population des bouquetins peine à se développer dans l'Oisans et le Valbonnais, contrairement à d'autres vallées du massif.

    + d'infos

    + d'infos sur : www.ecrins-parcnational.fr
    Source : www.skieur0206.kazeo.com


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  • J'ai bénéficié de cette section au Lycée Ambroise Croizat, et Mr Raynaud était un montagnard parfait qui s'est fort investi dans la formation, c'est pourquoi je le soutiens et diffuse cet article :

    Depuis 8 ans, une secton biqualification Montagne a été mise en place au Lycée Ambroise Croizat de Moutiers. Elle est aujourd'hui en danger.

    L’indispensable coordination de la section avait été confiée, après un appel d’offre lancé à tous les enseignants, à Mr Raynaud, seul volontaire. Une lettre de mission a été signée par le chef d’établissement, cette lettre a reçue l’aval de l’IPR EPS.

    Mr Raynaud a travaillé à la mise en place de la section autour des valeurs de la montagne. Pendant 5 ans silence radio du rectorat et travail de mise en place de la section. Aujourd’hui ces sections attirent beaucoup de jeunes, seules 25 à 30% des demandes sont satisfaites.

    Concernant la section montagne, les élèves sont originaires de 26 départements … cette section étant sur ce modèle unique en France. Les résultats sont excellents : 100% de réussite au bac, 80% des élèves devenant professionnels de la montagne.

    Ce modèle éducatif unique est aujourd’hui menacé, par la remise en cause de Mr Raynaud Nicolas comme coordonnateur de la section montagne, au motif qu’il n’est pas enseignant d’EPS, exigence qui avait été invoquée pour la première fois par le Rectorat en juin 2010, et à la suite de laquelle les solutions proposées par Mr Raynaud n’ont pas abouti pour des raisons obscures.

    Cette décision risque d’avoir des conséquences graves sur le fonctionnement de la section biqualifiante montagne et de remettre en cause la formation de 86 élèves engagés dans des cursus de formation : en effet, l’absence totale d’anticipation et de préparation d’une éventuelle succession du coordonnateur, qui a fait preuve de ses compétences pendant 8 années, va inévitablement désorganiser la section , mettre en péril des partenariats indispensables et porter atteinte à la confiance des différentes parties prenantes : équipe éducative dans son ensemble, parents d’élèves, professionnels chargés de l’encadrement des activités spécifiques, qui ont exprimé leur inquiétude et soutiennent tous Mr Raynaud. Sans compter les aspects d’une décision brutale et inhumaine vu les années passées pour créer et faire vivre ce modèle éducatif original.

    >Le reportage de France 3 

    UNE PETITION A ETE LANCEE POUR DEMANDER LE MAINTIENT DE Mr RAYNAUD DANS SES FONCTIONS

    >Signer la pétition

    KAIRN.COM, tout comme de nombreuses institutions, collabore régulièrement avec Nicolas Raynaud a de fins d'informations et de pédagogie. Nous demandons donc a tous nos lecteurs d'appuyer Mr Raynaud afin qu'il soit maintenu dans ses fonctions.


    Présentation SECTION Biqualification MONTAGNE lycée Ambroise Croizat Moutiers :

    Le lycée Ambroise Croizat de Moûtiers (73) possède 3 sections particulières préparant le bac général (ES, S) et technologique (STMG) en 4 ans au lieu de 3. Cette scolarité aménagée permet aux jeunes de suivre une carrière sportive, d’apprendre la montagne et de préparer plusieurs diplômes complémentaires qui leur permettront de vivre et travailler en montagne.

     

    La section Ski Etude, 80 jeunes, pôle espoirs du comité Savoie de la FFS, permet aux jeunes de poursuivre une carrière vers le haut niveau.

    La section biqualification ski alpin, 130-140 jeunes, permet aux élèves de préparer et de valider la totalité du diplôme d’Etat de moniteur de ski (alpin), en partenariat avec le Syndicat National des Moniteurs du Ski Français.

    La section biqualification montagne, 80-90 jeunes, dernière née en 2005. C’est une section « culturelle » autour de la montagne, elle permet de former des jeunes à la montagne et de préparer la totalité de tous les diplômes ou brevets correspondants (accompagnateur, guide de haute montagne, pisteur secouriste, BE ski nordique, DE ski alpin, DE escalade, DE canyon…).

    Chaque jeune passe 10 stages de 4j sur le terrain pour apprendre les différents milieux naturels et les activités spécifiques à ces milieux. Beaucoup de stages se déroulent en immersion en montagne et haute montagne pendant 4j avec nuits en refuge. Ceci permet non seulement de vivre totalement à l’intérieur du milieu naturel, mais également d’apprendre une forme de vie en collectivité nécessaire à la formation de tout citoyen.

    Les stages sont tous encadrés par une équipe de 15 professionnels spécialisés dans l’encadrement des jeunes. Les contenus et les sites de pratique sont adaptés en fonction des objectifs pédagogiques et des conditions du terrain. Des procédures concernant la sécurité et la prise de décision ont été mises en place.

    Ces actions sont financées par des subventions de la Région, des participations des familles et de la taxe d’apprentissage. Les partenaires institutionnels du milieu montagne ont toujours été présents et ont contribué à la création et à la réussite de ce dispositif : ENSA, CREPS, syndicats professionnels, DSF, ADSP, FFCAM.

    Aujourd’hui cette section attire beaucoup de jeunes, seules 25 à 30% des demandes sont satisfaites.

    L’an dernier les prétendants étaient originaires de 26 départements … cette section étant sur ce modèle unique en France. Les résultats sont excellents : 100% de réussite au bac, 80% des élèves devenant professionnels de la montagne.

     

    Quelques chiffres :
    180 élèves formés
    120 réussites a des tests d’entrée ou probatoires de diplôme ou brevet d’Etat (sur les 5 premières promotions)
    244 stages de 4j pour 20 jeunes soit plus de 19000 journées de formation organisées
    2000 jours d’encadrement par des professionnels
    42 raids en refuge dont 22 à skis de randonnée
    80000 euros de budget annuel

    Source : Kairn.com

     

    > Reportage France 3 :


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  • A l'image des tendances nationales, le bilan de l'activité touristique de l'hiver 2012/2013 est très positif pour les stations de l'Isère : le taux de remplissage des hébergements marchands atteint 54%, en hausse de +3% par rapport à l'hiver dernier et de +4% par rapport à la moyenne des 4 dernières saisons. Avec un volume de nuitées marchandes estimé à 4,3 millions de nuitées, 2012/2013 est la meilleure saison hivernale des dix dernières années, retrouvant le niveau de l'hiver 2001/2012. Et ce surement grâce à des conditions nivologiques exceptionnelles (+ de 10 m de neige en cumulée en moyenne à 2 000 m d'altitude) qui débordent même j'usqu'en juin (avec l'ouverture de stations dans les Pyrénnées).

    Source : www.skieur0206.kazeo.com


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  • La vidéo a fait le tour du web. La semaine dernière, deux grimpeurs affairés sur la (jolie) via ferrata de Saint-Christophe-en-Oisans assistaient et filmaient une des plus belles avalanches de purge, qu’il ait été donné sur internet. Un événement exceptionnel et sans victime qui ne doit pas cacher que cette saison blanche, n’a pas été sèche et que les risques afférents demeurent.

    Pour le nivologue savoyard Alain Duclos, la particularité de cette fin d’hiver pourrait s’apparenter à un “printemps scandinave”.

    « Nous avons à la fois un hiver sans les réchauffements habituels de février, de grosses quantités de neige et un redoux subit, en avril. À ma connaissance, on n’a pas connu cela dans les 30 à 40 dernières années ». Pour Alain Duclos, cette situation est créée par les combinaisons inédites dans la structure du manteau neigeux et dans les types d’avalanches constatés.

    « Le réchauffement de ces derniers jours n’affecte que la neige de surface, qui repose sur des couches fragiles ». Cette particularité provoque des coulées de grosses épaisseurs.

    « Je redoute les quantités de neige qui tombent encore en altitude car ajouté au redoux, ça provoque des avalanches de tous types, selon les expositions et les pentes. Nous constatons en ce moment à la fois des avalanches de neige lourde, des avalanches de fond qui partent au terrain et des avalanches de plaques, en altitude ». L’autre souci, c’est que les fortes épaisseurs accumulées en altitude, lorsqu’elles partent en coulées, arrivent jusqu’en bas des vallées, là où chacun se croit hors de danger, sur des zones herbeuses et sèches.

    Selon Alain Duclos, cette situation à risque se poursuivra jusqu’aux purges complètes des versants inclinés à plus de 30°.


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