• Une journée de repos bien mérité, les jambes commencent à tirer. Le petit déjeuner est donné à 8 h 30 pour aller ensuite à la petite nonnerie de Pishu qui comprend 15 femmes moines (nonnes). Aujourd'hui, elles se sont rendues à Padum pour une cérémonie, mais trois vieilles femmes nous accueillent et nous avons la chance d'assister à une prière musicale pour nous apporter chance et sécurité durant la fin de notre périple (voir film). Ces femmes avaient entre 80 et 90 ans, dont l'une d'elles vit ici depuis l'âge de 12 ans, elles ont toutefois voyagé jusqu'au Népal pour des pèlerinages. Aujourd'hui, la plus jeune a 20 ans. Elles vivent comme les hommes moines dans des cellules individuelles, mais au contraire des hommes, elles mangent seules. La nourriture est elle aussi apportée par les villageois. Nous redescendons ensuite au village pour y observer la vie quotidienne, encore plus pauvre qu'ailleurs. L'eau est aujourd'hui à sec, des travaux sont en cours pour à nouveau apporter l'eau à Pishu. Les récoltes de blé ont commencé ici.
     
    Du campement, nous sommes face au palais de l'ancien roi du Zanskar, bordé de très nombreux chortens, posté au dessus du village Zangla. Ici nous sommes aux derniers villages ayant accès à l'électricité courante et accessibles par une piste. Nous profitons de notre temps libre dans cet espace de plénitude, au milieu de cette large vallée à quelques mètres du fleuve Zanskar.
     
    A 16 h, nous nous rendons chez l'habitant pour goûter le fameux thé au beurre de yack, le Tsampa, que je bois sans grande difficulté et le Tchang qui est un alcool local (une sorte de bière) que je trouve très original et que je vais fort apprécier. Je me retrouve ensuite dans une situation très marquante, puisque notre guide local m'arrange un coup avec les jeunes filles de la maison, que je trouve d’ailleurs très charmantes. Je ne peux rester indifférent devant elles et leur mode de vie qui n’impressionne. Nous sommes donc accueillis avec de grands sourires, et des regards magnifiques (en particulier des deux jeunes filles) dans leur habitation si unique au monde (voir mode de vie et type d'habitat).
     
    Je repars de cette maison avec beaucoup de tristesse, je m'étais déjà attaché à elles. Un souvenir gravé de cette maman et de ses deux filles d'environ 20 et 22 ans, si je suis un jour amené à revenir dans cette région, je ne manquerais pas d'y revenir et de repasser par là.
     
    Ici le coup de foudre se fait par le regard, ensuite les deux sujets s'invitent à boire de l'alcool. L'accord des parents reste encore courant, mais l'amour existe de plus en plus aujourd'hui même si le mariage forcé est encore fréquent. De nos jours, les hommes ont peu à peu uniquement une seule femme, la polyandrie diminue avec l'accès à l'éducation. Mais celle-ci reste d'actualité, les populations ne souhaitant pas trop l'afficher, car autrefois, tous les hommes avaient plusieurs femmes.
     
    Nous terminons cette magnifique journée par une partie de pétanque improvisée au campement, tout notre groupe contre toute notre équipe (soit Inde/France). Le score sera très mauvais pour nous, bref n'en parlons pas, les rires fut très nombreux avec ces pierres de toutes tailles et formes transformées en boules.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

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