• Refuge de la Muzelle :

    - MASSIF : ECRINS, OISANS (38).

    - DEPART DE : VENOSC, PARKING DE L'ALLEAU.

    - ARRIVEE AU : REFUGE DE LA MUZELLE.

    - ALTITUDE DEPART : 950 m.

    - ALTITUDE SOMMET : 2130 m.

    - DENIVELE : 1210 M POSITIF.

    - DUREE : 2H45 DE MONTEE ET 2H20 DE DESCENTE.

    - NOTE : 8.5/10.

    -GARDIENNAGE : WEEK-ENDS DE JUIN. PUIS DU 20 JUIN A FIN SEPTEMBRE.

    -TELEPHONE : 04 76 79 02 01

    - AUTRE :

    - ITINERAIRE :


    votre commentaire
  • Parc national de la vanoise:

     

     


    Création : 1963


    Superficie : 52 839 ha
    Point culminant : 3 855 m


     

    Histoire :

    En effet, si le bouquetin est encore répandu au XVIe siècle, il est exterminé dès l'apparition de l'arme à feu. Il ne reste plus qu'une centaine d’individus dans le massif du Grand Paradis, en Italie, lorsqu'une interdiction de chasse est décrétée en 1823.

    Le roi Victor Emmanuel II crée la réserve royale du Grand Paradis en 1856, agrandie en 1922 en parc national. La France, quant à elle, commence à réfléchir à la création d'une réserve naturelle dans le massif de la Vanoise sous l'impulsion du club Alpin Français, du Touring Club de France et des chasseurs en 1943. Les hésitations sont nombreuses, tant sur la surface à protéger que sur les priorités à donner à la nature ou aux hommes.

    Bouquetin mâle
    © PNV / Patrick Folliet

     

    Finalement, le projet prévoit deux zones : l'une centrale et l’autre périphérique.
    Le bouquetin est définitivement protégé par la création du Parc national de la Vanoise en 1963 (décret de création du 6 juillet 1963), premier Parc national français. Il possède une frontière commune avec le Parc national italien du Grand Paradis. Jumelés depuis 1972, ils couvrent ensemble une zone de 1250 km2, soit l’espace protégé le plus étendu d’Europe occidentale.

    Géologie :

    Monolithe de Sardières Dunes littorales, tel était le paysage originel des sentinelles de silice qui bordent aujourd'hui la Vanoise du Nord au sud : Aiguille du Dôme, Pointe de la Grande Glière, Aiguille Doran...

    De
    curieux entonnoirs aux allures de cratères lunaires parsèment le Petit Mont-Blanc de Pralognan ou les flancs de la Tovière.

    Les
    roches vacuolaires qui érigent çà et là de surprenants pitons, dont le célèbre monolithe de Sardières, répondent au curieux nom de cargneules.
    Le Monolithe de Sardières
    © PNV / Anne-Lise Bard

    Les calcaires ne manquent pas en Vanoise, mais leur couleur et leur texture dépassent toute attente : au Passage des Eaux Noires, des blocs sombres de cette roche côtoient de blondes cargneules.

    En franchissant le pas de l'Âne, au contraire, on foulera des marbres purs veinés de carmin ; mais les plus étonnants ne sont-ils pas les calcaires vermiculés du Lac Blanc de Polset où d'énigmatiques pistes de vers marins ont traversé les âges pour venir nous intriguer.

    Calcaire vermiculé
      Calcaire vermiculé
    du Lac Blanc de Polset
    Pointes de la Glière Non loin de là, au Roc de la Pêche, les rares fossiles découverts nous enseignent que cette formidable falaise de 800 mètres de hauteur est entièrement inversée ! Ses affleurements les plus récents sont en effet "enfouis" à sa base, alors que les plus anciens trônent au sommet de Roche Nue.

    Plus à notre mesure, les innombrables microplis qui affectent certaines formations calcaires. Celles de la Grande Motte, sont si torturées qu'elles témoignent de l'extraordinaire chambardement perpétré par la collision du continent africain avec l'Europe, il y a un peu plus de 60 millions d'années.
    Pyramide de quartzite
    (Pointes de la Glière)
     
    L'ouest du massif de la Vanoise, de Fourneaux jusqu'à Bourg-Saint-Maurice, en passant par Bozel, est entièrement bordé de formations de l'époque Houillère.

    Grès et schistes noirs composent souvent la toile de fond un peu uniforme des stations de ski comme celles des Trois Vallées. Cà et là, des veines d'anthracite ont été exploitées par les montagnards jusqu'au milieu de ce siècle. Le gisement de Montagny est l'un des plus connus.

    Flore :

    A la flore originaire des Alpes se sont ajoutées des espèces orientales et méridionales, sans oublier çà et là quelques reliques arctico-alpines, témoin des grandes glaciations.

    Pulsatille printanière
    Parmi les espèces protégées au plan national, on peut rencontrer plusieurs espèces d'androsaces, l'ancolie des Alpes, différentes laîches dont la laîche bicolore, la cortuse de Matthiole, le chardon bleu, la primevère du Piémont et différents saxifrages... ainsi que la linnée boréale dont les seules stations de France se trouvent dans le Parc national de la Vanoise et sa périphérie, notamment dans la réserve naturelle du Plan de Tuéda.

    Faune :

    Parmi les mammifères, il convient de noter la plus importante colonie française de bouquetins des Alpes. Le Parc en compte 2500, soit le tiers des effectifs du pays.
    Plus présent encore, le chamois représente quelque 5500 individus.

    Tous deux peuplent falaises et pierriers.

    Lièvre variable Outre ces grands mammifères, nous pouvons apercevoir parmi les rongeurs, le lièvre variable qui change de livrée au cours des saisons, la marmotte établie en majorité dans les vastes pelouses alpines, différents campagnols dont le campagnol des neiges, le mulot à collier ;
    chez les carnivores, le renard, le blaireau, la martre, la fouine, l'hermine ; des chauves-souris dont la pipistrelle commune et l'oreillard septentrional ; enfin des insectivores comme la musaraigne aquatique.
    Lièvre variable
    © PNV / Maurice Mollard

     

    Parmi les oiseaux, on rencontre l'aigle royal (20 couples), le lagopède alpin, le tétras-lyre, la perdrix bartavelle, le hibou grand duc, la chouette de Tengmalm, le pic noir, le pic tridactyle (observé en France seulement en Savoie et en Haute Savoie), le merle de roche, le gobemouche noir, le tichodrome, le beccroisé, le moineau soulcie et le cassenoix, pour n'en citer que quelque unes des 125 espèces nichant en Vanoise.

    Trois couples reproducteurs de gypaètes barbus sont actuellement implantés en Vanoise.
    Pour les amphibiens, notons le triton alpestre, le crapaud des joncs et la grenouille rousse ; chez les reptiles le lézard vivipare, la coronelle lisse, la couleuvre d'Esculape et la vipère aspic. Grenouille rousse
    Grenouille rousse
    © PNV / Patrick Folliet

    Les refuges :

    Refuge de l'Arpont

    Les possibilités de randonnées pédestres itinérantes sont nombreuses dans le Parc national de la Vanoise grâce à un important réseau de refuges.


    © PNV / Patrick Folliet

     

    >> www.refuges-vanoise.com : des refuges en ligne 

    Site officiel : http://www.vanoise.com

     

     

     

     


     


    1 commentaire
  • I] Le Massif des Ecrins :

     

     Le massif des Ecrins est le plus grand massif cristallin externe des Alpes francaises. Couvrant environ 90 00 hectares, sa forme circulaire est constituée d'un bombement du socle plutonique qui culmine dans sa partie Nord-Est en une large couronne formée par les sommets du Pelvoux, de l'Ailefroide, des Ecrins, de la Grande Ruine et de la Meije. Il présente également le sommet de 4 000m le plus méridional de la grand chaine européenne. Les principales vallées qui s'échappent du coeur du massif ont un tracé rayonnant vers l'extérieur : la Romanche, le Vénéon, la Vallouise et le Valgaudemar. 

     

    II] Le Parc national des Ecrins :

    Création : 1913
    Superficie : 91 300 ha
    Point culminant : 4 102 m

    -La carte du Parc :

     

    -Présentation :

    Dès 1913, un Parc national de la Bérarde avait été créé par l'administration des Eaux et Forêts sous l'impulsion des alpinistes, des associations naturalistes et du Club Alpin Français (C.A.F).
    Le premier parc national français allait connaître bien des évolutions avant sa création dans sa conception actuelle en 1973. Il est le cinquième du genre en France après la Vanoise, Port-Cros, les Pyrénées et les Cévennes. Deux autres seront créés après lui : le Mercantour et la Guadeloupe. D'autres sont en projet : Corse et mer d'Iroise et surtout la Guyane.

    En 1995 20 ans plus tard, la première réserve intégrale de France est créée dans le Parc national des Ecrins : la réserve intégrale du Lauvitel (700 ha).
    La gestion de l'espace naturel dont il a la charge s'organise autour de deux axes majeurs : la conservation dynamique de la biodiversité et la mise en oeuvre d'un développement durable avec les 61 communes réparties sur deux départements (Isère/Hautes-Alpes) et deux régions Provence-Alpes Côte d'Azur et Rhône Alpes qui constituent le Parc national soit 270 000 hectares dont 91 800 hectares de zone protégée.

    Pour atteindre ces objectifs, le Parc national a défini 7 secteurs géographiques gérés par des équipes de terrain relativement autonomes. Ils sont en relation directe avec les services de la direction du Parc : scientifique, aménagement, communication, administratif, qui représentent les principales missions d'un établissement de 80 permanents et d'autant de personnels temporaires.

    Protection et inventaires des patrimoines naturels et des habitats, aménagement et gestion de l'espace parc, organisation de l'accueil et de l'information fixent le cadre général de son action. Une charte d'environnement et de développement durable
    Le Parc national des Ecrins participe, par ses savoir-faire à de nombreux réseaux régionaux, inter-régionaux, nationaux et européens. Le Conseil de l'Europe a renouvelé en 1996 le label obtenu 5 ans auparavant. Le Parc national vient d'être chargé de l'animation du réseau des espaces protégés alpins d'Europe dans le cadre de la Convention alpine. Un protocole de coopération est en cours avec les Parcs nationaux du Hohe Tauern (Autriche) et de Triglav (Slovénie) dans les domaines scientifique, de l'aménagement et de l'accueil du public.

    De nombreux refuges sont situés dans ce parc, ayant pour objectif d'attirer le public tout en le limitant (nombre de places souvent très limité). De plus, ces refuges permettent de limiter le bivouac et donc de limiter l'érosion du sol.

     


    Avec ses 320 espèces pour les seuls vertébrés elle est très représentative de la faune alpine.

    Chamois, Bouquetin, Marmotte, Hermine et Campagnols, Martres, Ecureuils, Renard, c'est chez les mammifères (64 espèces) qu'on trouve les animaux symboles du parc, c'est encore parmi eux que le parc national fait des découvertes avec la Sérotine Bicolore, chauve-souris découverte pour la première fois dans le parc en 1995.

    Les oiseaux ne sont pas en reste avec 210 espèces et parmi elles la population à aigles royaux la mieux implantée en France. Ici encore les découvertes se poursuivent avec 2 bécasseaux jamais observé jusqu'ici un Pluvier et le Roselin cramoisi observé en 1995. Mais l'essentiel n'est-il pas dans la connaissance des gardes moniteurs qui, à partir d'inventaires et de méthodes de cartographie, a permis de réaliser les Atlas de la faune sauvage salué par tous les amateurs ou éclairés.

    L'important c'est aussi que cette connaissance ait servi la protection.
    Les progressions de certaines populations parlent d'elles-mêmes de 3 000 à 12 000 chamois dans la seule zone parc pour ce magnifique ongulé de montagne qui focalise toutes les convoitises. On citera aussi son voisin des adrets rocheux, le bouquetin, réintroduit de 1990 à 1995 dans le Valbonnais et le Champsaur et les Cerces et dont la population est estimée à 200 individus. Pour rester dans les parois, l'aigle royal rappelle ses exigences d'espace et de solitude. 37 couples sont connus à ce jour sur tout le Parc et la marmotte ne partage guère l'attention que nous portons à cette espèce. Faucon pèlerin, hibou grand duc et autres tichodromes prolongent ce parcours rupestre.

    Le tétras-lyre en limite supérieure de forêt est lui aussi suivi attentivement ; sa protection est urgente et rassemble tous les conflits d'usage de l'espace alpin.
    Pour le plaisir on citera encore "ceux venus du froid", Blanchons, lagopèdes aux mues spectaculaires et la trop rare chouette de Tengmalm.

    Les inventaires s'intéressent aussi aux reptiles, amphibiens et poissons pour les vertébrés, restent les invertébrés, une multitude, les premiers inventaires sur les rhopalocéres (papillons de jour) portent à 140 le nombre d'espèces observées pour cette 1ère année. Au total le parc national possède 200 espèces protégées en France dont 80 au plan européen et pour les seuls oiseaux 110 espèces d'oiseaux nicheurs.
    Le parc national a la visite régulière du gypaète barbu et le lynx a été signalé dans la périphérie proche du parc. Sa situation géographique le prédispose à l'accueil d'espèces nouvelles ou disparues aussi bien côté Alpes que côté Vercors, Cévennes et Pyrénées. Conserver la diversité des habitats c'est garantir les potentialités de vie. 

     

     Boréales ou méditerranéennes elles sont les fleurs de l'extrême.

    Plus de 1 800 espèces végétales identifiées sur le parc national composent l'extrême variété des milieux naturels. Cette extrême diversité végétale a répondu à la variété des orientations des vallées et donc des versants dont les étagements et la nature des substrats compliquent la répartition.

    Par delà les célébrités de la haute montagne, Anémone des glaciers, Benoîte rampante, Eritriche nain, Saxifrages, Génépis et Edelweiss et les très remarquables Bonzaï naturels que sont les saules nains, 800 sont des espèces protégées au plan régional, national ou européen.

    Les quelques 40 espèces rares ou menacées, systématiquement cartographiées, appartiennent à des milieux ouverts, en équilibre dynamique avec les activités humaines, c'est assez dire l'importance de la gestion des milieux.

    La forêt de versant Nord est généralement le mélézin avec quelques sapinières dans la partie Ouest du Parc (Valbonnais) et, en altitude, la présence disséminée de pin cembro. En adret, forêts de pins à crochets, de pins sylvestres, hêtraies jusqu'à la chênaie pubescente sont bien représentées. Le mélèzin reste la forêt la plus représentative du massif où il tient un rôle majeur dans sa dimension paysagère. Couloirs d'avalanches, vires et zones dénudées d'altitude sont la spécialité du mélèze dont l'audace colonisatrice est visible partout. Les lichens omniprésents sont souvent les derniers postes avancés du monde végétal et "colorent" les éboulis attribuant à chaque site sa teinte originale.

    Quelques plantes, par leur distribution, dessinent les marges des grandes glaciations auxquelles elles ont résisté : la Bérardie laineuse, le Choux de Richer.

    Enfin, on ne peut quitter le monde végétal sans citer une rareté, la Potentille du Dauphiné et une splendeur, la station de Chardons bleus de la vallée du Fournel. La conservation de la diversité végétale et au-delà de la biodiversité est un enjeu majeur pour le parc national.
    C'est dans cette perspective que des contrats d'entretien et de gestion ont été établis et passés avec les exploitants pour les prairies de fauche et les alpages les plus représentatifs.

    Cette conservation dynamique s'appuie sur les inventaires floristiques et la cartographie des milieux naturels selon des méthodes établies et adoptées au plan européen.
    Les zones humides qui abritent l'essentiel de la flore rare, sont elles aussi au coeur de ces préoccupations de gestion. 

     

     

    La Réglementation du Parc national des Ecrins 

    Un parc national est un territoire d’exception ouvert à tous sous la responsabilité de chacun.
    Il est donc protégé par une réglementation.
    Merci de la respecter.

    Pas de chien, même tenu en laisse : pour la tranquillité des animaux sauvages et domestiques

    Ni cueillette, ni prélèvement : animaux, plantes, minéraux et fossiles appartiennent au paysage.

    Pas d’arme : ici tous les animaux sont protégés.

    Pas de déchets :  pour conserver la nature propre

    Pas de feu : pour éviter incendies et dégradations du sol.

    Ni bruit, ni dérangement : pour la quiétude de tous.

    Pas de camping, pas de caravaning : pour préserver la beauté des sites et éviter les pollutions.

    Bivouac réglementé : autorisé à plus d’une heure de marche des limites du Parc ou d’accès routier entre 19h et 9h.

    Pas de survol motorisé: il est interdit à moins de 1 000 mètres du sol. Réglementation spécifique pour le survol libre et le vol à voile ( se renseigner auprès du Parc ).

    Pas de véhicule : cet espace se découvre à pied, circulation interdite en dehors des voies autorisées.

    Pas de vélo tout terrain : cet espace se découvre à pied, les sentiers ne peuvent supporter d’autre fréquentation que pédestre.

    Ne pas sortir des sentiers : pour éviter les dégradations et l’érosion du sol.

     

    En savoir plus :

    Voici 3 fiches de description pour 3 des secteurs du massif :

    -Le Briançonnais
    -Le Valbonnais
    -Le Champsaur

     

    Site officiel : www.les-ecrins-parc-national.fr

     


    < Retour


    votre commentaire