• 21/12/09 : C'est parti pour la nouvelle t?cabine de la Croix de Chamrousse (38) !

    Cet hiver, une nouvelle page de l'histoire de la station aux portes de Grenoble se tourne. L'emblématique téléphérique de la Croix de Chamrousse, mis en service en 1952, laisse sa place à une télécabine flambant neuve grâce à laquelle le secteur de Chamrousse 1650 va trouver un second souffle. Mise en service officielle ce samedi 19 décembre. Lorsque la commune de Chamrousse a repris les rênes de ses remontées mécaniques à travers la création d'une régie en 2007, elle avait la ferme intention d'optimiser son réseau de remontées mécaniques. Parmi les points critiques du domaine skiable, le téléphérique de la Croix de Chamrousse, au départ du Recoin, quartier historique de la station qui forme aujourd’hui Chamrousse 1650. Construite en 1952, cette remontée mécanique emblématique, qui était à l’époque la plus rapide et la plus moderne du monde avec le téléphérique de la Saulire à Courchevel, ne correspondait plus à la fréquentation de la station olympique. En période de pointe, il fallait s'armer de patience pour l'emprunter et rejoindre le sommet des pistes de la station à 2250 mètres. Du coup, les skieurs délaissaient de plus en plus le secteur du Recoin au profit de Roche-Béranger, deuxième porte d’entrée du domaine. Pour remplacer le téléphérique historique de la station, la régie a donc fait le choix d'une télécabine équipée de 70 cabines comportant chacune huit places assises ou dix places debout. Construite par Poma, elle entre en service cet hiver et représente un investissement de l’ordre de 12 millions d’euros. C’est l’un des trois plus importants du genre dans les stations françaises pour cet hiver 2010. Moins sensible au vent Ce gros porteur présente plusieurs avantages sur son aîné, notamment celui de doubler le nombre de personnes transportées à l'heure (2700 à 3000 passagers/heure). Beaucoup moins sensible au vent que l'ancien téléphérique, le nouvel appareil garantit aussi un nombre de jours d'exploitation bien supérieur à ce dernier. Enfin, il a par ailleurs permis la suppression de deux télésièges, celui du Grand Couloir et de la Croix. Un bon point pour la beauté du paysage, car plusieurs pylônes et câbles disparaissent. En revanche, peu de changement quant à la durée du trajet, qui demeure quasiment équivalente à celle du téléphérique. Soit un peu plus de 5 mn qui paraîtront sans doute plus courtes vu le cCet hiver, une nouvelle page de l'histoire de la station aux portes de Grenoble se tourne.  L'emblématique téléphérique de la Croix de Chamrousse, mis en service en 1952, laisse sa place à une télécabine flambant neuve grâce à laquelle le secteur de Chamrousse 1650 va trouver un second souffle. Mise en service officielle ce samedi 19 décembre.


    Lorsque la commune de Chamrousse a repris les rênes de ses remontées mécaniques à travers la création d'une régie en 2007, elle avait la ferme intention d'optimiser son réseau de remontées mécaniques. Parmi les points critiques du domaine skiable, le téléphérique de la Croix de Chamrousse,  au départ du Recoin, quartier historique de la station qui forme aujourd’hui Chamrousse 1650. Construite en 1952, cette remontée mécanique emblématique, qui était à l’époque la plus rapide et la plus moderne du monde avec le téléphérique de la Saulire à Courchevel, ne correspondait plus à la fréquentation de la station olympique. En période de pointe, il fallait s'armer de patience pour l'emprunter et rejoindre le sommet des pistes de la station à 2250 mètres. Du coup, les skieurs délaissaient de plus en plus le secteur du Recoin au profit de Roche-Béranger, deuxième porte d’entrée du domaine.
    Pour remplacer le téléphérique historique de la station, la régie a donc fait le choix d'une télécabine équipée de 70 cabines comportant chacune huit places assises ou dix places debout. Construite par Poma, elle entre en service cet hiver et représente un investissement de l’ordre de 12 millions d’euros. C’est l’un des trois plus importants du genre dans les stations françaises pour cet hiver 2010.


    Moins sensible au vent
    Ce gros porteur présente plusieurs avantages sur son aîné, notamment celui de doubler le nombre de personnes transportées à l'heure (2700 à 3000 passagers/heure). Beaucoup moins sensible au vent que l'ancien téléphérique, le nouvel appareil garantit aussi un nombre de jours d'exploitation bien supérieur à ce dernier. Enfin, il a par ailleurs permis la suppression de deux télésièges, celui du Grand Couloir et de la Croix. Un bon point pour la beauté du paysage, car plusieurs pylônes et câbles disparaissent.  En revanche, peu de changement quant à la durée du trajet, qui demeure quasiment équivalente à celle du téléphérique. Soit un peu plus de 5 mn qui paraîtront sans doute plus courtes vu le confort incomparable des cabines !
    Différents travaux accompagnent cet aménagement clé pour la station des Grenoblois, devenue en quelques années une station de séjours : réhabilitation des gares de départ et d'arrivée du téléphérique, mieux intégrées dans leur environnement et requalification des deux fameuses pistes olympiques hommes et dames sur lesquelles brillèrent Jean-Claude Killy et ses coéquipiers de l'équipe de France en 1968. Enfin, signalons l’extension du réseau de neige de culture et la plantation d'une centaine de pins cembros et l’engazonnement de plusieurs secteurs. Un geste qui entend compenser l’impact des aménagements de la station sur son milieu. 
    Sophie Chanaron

    onfort incomparable des cabines ! Différents travaux accompagnent cet aménagement clé pour la station des Grenoblois, devenue en quelques années une station de séjours : réhabilitation des gares de départ et d'arrivée du téléphérique, mieux intégrées dans leur environnement et requalification des deux fameuses pistes olympiques hommes et dames sur lesquelles brillèrent Jean-Claude Killy et ses coéquipiers de l'équipe de France en 1968. Enfin, signalons l’extension du réseau de neige de culture et la plantation d'une centaine de pins cembros et l’engazonnement de plusieurs secteurs. Un geste qui entend compenser l’impact des aménagements de la station sur son milieu.

    Sophie Chanaron


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