• Le Mont Blanc :

    Le Mont Blanc, sommet de l'Europe domine la vallée de Chamonix à 4 810 m. Son ascension se déroule en très haute montagne. Pour la réaliser, un entraînement spécifique en alpinisme et un encadrement par des proféssionnels (guides de haute montagne) sont fortement recommandés. Grâce aux nombreuses remontées-mécaniques, les plus contemplatifs peuvent admirer ce sommet mythique sous des angles différents.

    L'aiguille du Midi, le mont Blanc du Tacul, le mont Maudit, le mont Blanc, le dôme et l'aiguille du Gouter, l'aiguille de Bionnassay

    Photo : Philippe Juttens

     

    - La situation

    Le mont Blanc s'élève au cœur du massif du Mont-Blanc et constitue le point culminant de la chaîne des Alpes. C'est également le plus haut sommet d'Europe occidentale, ce qui lui vaut le surnom de Toit de l'Europe. Il se situe à cheval entre la France et l'Italie, au sud de Chamonix (département de la Haute-Savoie, 200 kilomètres à l'est de Lyon) et au nord-ouest de Courmayeur (vallée d'Aoste, 150 kilomètres au nord-ouest de Turin).

    Il domine les fameuses Aiguilles du Midi au nord et Grandes Jorasses au nord-est, et alimente directement le glacier des Bossons vers la vallée de l'Arve.
     

    - Le climat

    Au sommet, la vitesse du vent peut atteindre 150 km/h et la température -40°C.

    Les conditions météorologiques peuvent changer très rapidement (neige, brouillard). Le vent renforce l'effet de froid (effet de Windchill) : la température chute de 10°C tous les 15 km/h de vent.

    Il peut contribuer à lui seul à l'échec d'une ascension, même par des professionnels.
     

    - La géologie

    Le mont Blanc est représentatif de la géologie du massif : il est constitué de granite aux parois abruptes à l'est et au nord tandis que le pluton est recouvert de gneiss à l'ouest et au sud. Il se situe donc à la jonction entre ces deux masses rocheuses cristallines, le sommet lui-même, entièrement sous la neige, étant très certainement constitué de gneiss.
     

    - Faune et Flore

    Dans les Alpes, les névés persistent au-delà de 2800 mètres d'altitude. Les premières pentes du Mont Blanc se situant vers 3500 mètres, elles se trouvent donc au-delà de la limite de l'étage nival. Le manteau neigeux important et les conditions climatiques extrêmes rendent les conditions de vie des espèces végétales et animales presque impossibles.

    Pourtant, aux altitudes les plus basses ou dans les creux de falaises abrités, certaines plantes arrivent à subsister comme la renoncule des glaciers que l'on trouve jusqu'à 4 000 mètres. Cependant, la flore se limite essentiellement à des mousses et lichens.

    Les mammifères ne peuvent pas vivre dans les conditions décrites, contrairement à certaines espèces d'oiseaux : chocards à bec jaune, lagopèdes, accenteurs alpins et autres niverolles alpines.
     

    - L'ascension du sommet

    La première ascension du sommet connue de l'histoire remonte au 8 août 1786 par Jacques Balmat et le docteur Michel Paccard, sur l'instigation d'Horace-Bénédict de Saussure, lequel offrit une récompense pour sa première ascension. Cet exploit, pour l'époque, a marqué les débuts de l'alpinisme que l'on connaît aujourd'hui.

    Le mont Blanc en juillet 2005
     
    Le mont Blanc en juillet 2005

    De nos jours, ce sommet accueille des milliers d'alpinistes-touristes par an et peut être considéré, faussement, comme une ascension facile mais longue, pour peu que l'on soit bien entraîné et habitué à l'altitude. Cette impression est renforcée par le fait que lorsqu'on se trouve à l'Aiguille du Midi, par beau temps, le mont Blanc peut paraître comme « une aimable colline enneigée » à 1 000 mètres plus haut.

    Cependant, chaque année, le massif du mont Blanc fait de nombreuses victimes. C'est une course qui nécessite d'avoir un minimum de connaissances de la haute montagne et ne doit pas être faite sans être accompagné par un guide ou pour le moins par une personne compétente, ni sans un équipement adéquat. Il s'agit réellement d'une course longue qui présente des passages délicats comme le couloir du Goûter avec des chutes de pierres ; de plus, une nuit dans le refuge est une condition minimale pour s'habituer à l'altitude et être moins exposé au redoutable mal aigu des montagnes qui peut entraîner la mort.

    Liens utiles :

    Compagnie des guides du Mont Blanc : Cliquez ici

    Site officiel de Chamonix : Cliquez ici

    Météo officiel montagne : Cliquez ici

    Brochure informative « L'ascension du Mont-Blanc est une affaire d'alpinisme » : Cliquez ici

     

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