• L'album photos de ce périple d'un mois dans le Nord de l'Inde, en plein cœur de l'Himalaya dans la région du Ladakh : la Grande traversée du Zanskar. Voyage réalisé en Août 2012.
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  • - La naissance du ski et l'évolution des stations françaises

    - La question de la neige de culture

    - Reportage sur la station des Menuires, l'organisation et l'ouverture d'une station de ski

    - ACTU : Le nouveau calendrier scolaire 2013/2014 menacerait 35 emplois en montagne

    -Le service des pistes de Chamrousse (Isère - France)

    -Mountain Planet 2014 à Grenoble - Salon de l'aménagement de la montagne

     

    A consulter régulièrement :

    Les magazines de Domaines skiables de France, téléchargeables en vous rendant-ici.

    Domaines Skiables de France est la chambre professionnelle des opérateurs de domaines skiables.

    "La montagne est l'un des meilleurs atouts de notre pays. Un savoir-faire « made in France » qui s'exporte très bien. En France les sports d'hiver génèrent chaque année près de 7 milliards d'euros, soit 18% de l'économie touristique du pays. En 2020 ce sont 7 millions de chinois qui pratiqueront le ski et nous connaitrons une augmentation de 5 millions de journées skieur. Mieux comprendre ce secteur et les acteurs économiques, mieux appréhender l'avenir dans ce magazine Enjeux. Interviews, reportages, chiffres clés, dernières innovations, actualités en avant-première."

     


  • Le ski alpin apparaît à la fin du XIXe siècle : en 1878, l’alpiniste Henry Duhamel se lance dans la descente des pentes du Recoin de Chamrousse, grâce à une paire de skis acquise à l’exposition internationale de Paris. Les pionniers multiplient les « premières à ski » (le Mont-Guillaume en 1897, la Croix de Chamrousse en 1898…). Les clubs d’alpinistes développent l’apprentissage du ski également considéré comme un moyen de déplacement « utile » à la défense de la nation. En 1903, l’armée ouvre une « école normale de ski » à Briançon. En février 1907, le premier concours international de ski est organisé par le Club alpin français, au col du Mont-Genèvre. L’année suivante les épreuves de Chamonix privilégient les sports de glace (patinage, ski nordique, bobsleigh, saut).

    Apparition des téléphériques, téléskis et télésièges

    Le ski de descente naît avec les appareils permettant la montée artificielle de la pente. Le « ski sportif » cède la place au « ski artificiel » avec les téléphériques pour skieurs : Rochebrune à Megève en 1933, Le Pléney à Morzine et le Mont-d’Arbois à Megève en 1934, puis Bellevue aux Houches, le Mont-d’Arbois à Saint-Gervais en 1936, Auron en 1937, Serre-Chevalier en 1938. Un projet de 1936 prévoit de relier Tignes à l’Aiguille Percée. À Val d’Isère, la construction du téléphérique de Solaise est engagée en 1938.

    Puis vient l’invention du téléski, succès technique et commercial, illustré en France par la réussite des établissements Pomagalski ou Montaz-Mautino, devenus les premiers constructeurs mondiaux de remontées mécaniques. Le télésiège arrive des États-Unis en Europe après la seconde guerre mondiale. Le grenoblois Pierre Mancini construit la première télécabine en 1952 à Villard-de-Lans. Dans les années 1980, les systèmes pulsés type DMC, conçus par l’ingénieur grenoblois Denys Creissels, ouvrent la voie à des appareils à cabines débrayables de très grande puissance, comparables à des transports urbains en site propre, tel l’ "aéroski" de Tovière (Tignes-le-Lac - Val d’Isère, en 1984-1985) dont les gares ont été profilées par le designer Yves de Préval.

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    ^ La Croix de Chamrousse (2253 m) vers 1914
     
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    ^ La Croix de Chamrousse (2253 m) aujourd'hui (décembre 2011)
     

    La montagne transformée par la villégiature

    Les manières d’habiter l’espace montagnard ont été profondément modifiées entre l’apogée de la société agro-pastorale du XIXe siècle, et la réalisation des grandes infrastructures touristiques à la fin du XXe, répondant aux enjeux de la concurrence internationale.

    La nature est domestiquée 

    Depuis l’invention de la montagne par les peintres et les écrivains au temps des Lumières, les sommets représentent pour les citadins un « ailleurs » propice à l’imaginaire. La période romantique les voyait comme un lieu de nature préservée qui s’opposait à la civilisation urbaine corrompue, glorifiant une nature sauvage aux paysages grandioses et inhabités.
    Puis, la fin du XIXe a pensé la montagne comme un espace délaissé par la civilisation, mettant l’accent sur la misère matérielle et morale des populations auxquelles étaient confrontées les élites citadines. En lien avec le développement de la société industrielle, la montagne devient alors un lieu de nature à domestiquer, à « civiliser », comme en témoignent les premiers aménagements de l’espace alpin. Les grands chantiers de génie civil liés à l’exploitation de la houille blanche, l’expansion du chemin de fer et des infrastructures routières, la maîtrise du transport de l’électricité vont susciter l’implantation de nouvelles industries dans les vallées, drainant des populations de plus en plus nombreuses au fil du siècle.

    Petites villes de montagne

    Nombre de bourgs de montagne connaissent alors une forte expansion. Les trains emportent les citadins loin des centres urbains de la plaine. Palaces, hôtels et villas aux silhouettes imposantes s’implantent à l’intérieur ou en limite des villages. Ils en modifient l’activité économique et la physionomie, les transformant en petites villes de montagne. Dans le même temps, le goût pour les qualités curatives des eaux naturelles renaît. Médecins et financiers bâtissent à l’endroit même de la source des cités nouvelles vouées aux soins et à la découverte de la montagne. Leur architecture éclectique adopte des modèles urbains et mêle des compositions classiques à des choix pittoresques aux influences croisées. En quelques années, la construction des stations thermales transforme en cités des sites naturels autrefois délaissés.

    HOTEL.PRALOGNAN debut XXeme siecle
    ^ Hotel de la Grande Casse à Pralognan la Vanoise, début du XXème siècle


    ^ Station de Val'Thorens, hiver 2011/2012

    Des créations de stations ex nihilo

    La révolution urbaine majeure en montagne est sans conteste liée à l’essor des sports d’hiver. Dès les années vingt, de gros villages, au cœur de vallées ensoleillées, tel Megève, se transforment en stations de ski et en petites villes fréquentées par des citadins aisés. Puis les hommes partent à la conquête de l’or blanc. Ils s’établissent sur d’anciens territoires d’estive, transformant d’immenses pâturages en vastes champs de neige. Un tracé en entonnoir fait converger les pistes de ski en un même lieu, la “grenouillère”, d’où partent les remontées mécaniques. C’est là que naissent les lieux de résidence hivernale de ces nouvelles cités des neiges.

    De nouveaux concepts de stations alpines

    Après la seconde guerre mondiale, le mouvement s’amplifie. En 1946, les architectes urbanistes L. Chappis et D. Pradelle imaginent Courchevel 1850 comme un “village alpin” d’un genre nouveau. Suivra en 1960 le “Plan neige”, doctrine française d’aménagement de la montagne : maîtrise foncière, priorité au ski alpin, domaine skiable orienté au nord, résidences construites sur les plateaux ensoleillés, parti d’urbanisme compact et fonctionnel séparant les skieurs des voitures, en sont les principes directeurs. Dans les années soixante, 10 000 lits touristiques sont réalisés chaque saison. La “station intégrée” est alors un “prototype de développement urbain”. Les réalisations sont de véritables laboratoires de recherche, qu’il s’agisse des modes d’implantation, des formes architecturales, des techniques et matériaux de construction ou de l’agencement des logements. L’urbanisme rationnel concentre les bâtiments réunis autour des “grenouillères” et propose le principe de la “station sans voiture” adapté à des cités de plusieurs milliers de personnes, comme aux Arcs, Avoriaz ou Flaine. Au cours des trente glorieuses, s’invente, dans les montagnes françaises, un échantillon de “ville nature” organisées autour de l’accueil de millions de skieurs avides de “montées aériennes” et de “descentes glissées”. Les concepteurs, en relevant le défi de créer des hébergements adaptés tout à la fois aux contraintes extrêmes et à l’activité spécifique du ski, annoncent un nouvel art d’habiter la montagne.

    RECOIN.CHAMROUSSE.1952
    ^ Chamrousse, le Recoin en 1952
     
    Pour aller plus loin :
     

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  • Du 7 septembre au 10 octobre 2012 à Lyon, la Région Rhône-Alpes présente l'exposition « La neige et l'architecte. Stations de sports d'hiver en Rhône-Alpes », qui met à l'honneur, à travers 60 photographies, le patrimoine architectural et urbanistique de Megève, Courchevel 1850, Flaine, Avoriaz, les Arcs et les Karellis.
    Ces 6 stations, chacune avec ses spécificités et ses innovations, reflètent la diversité et la richesse de l'aménagement des Alpes tout au long du 20ème siècle. Elle sont l'œuvre d'architectes - urbanistes pionniers tels que Henry Jacques Le Même, Laurent Chappis, Denys Pradelle, Marcel Breuer, Gaston Regairaz, Guy Rey-Millet, Jacques Labro, ou encore Charlotte Perriand...
    Cette exposition est issue d'une étude menée depuis 1994 par le service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, en collaboration avec l'École nationale supérieure d'architecture de Grenoble.  Un parcours virtuel offre d'ores et déjà la possibilité de se promener dans chacune des stations étudiées : www.parcoursinventaire.rhonealpes.fr/stationski
    Par ailleurs, un ouvrage intitulé « Stations de sports d'hiver - Urbanisme et Architecture - Rhône-Alpes » paraîtra en septembre 2012 aux Editions Lieux Dits, pour faire connaître ce patrimoine méconnu.

    Site officiel de l'événement : www.rhonealpes.fr/626-le-plateau-neige-et-architecte.htm


  • affiche1
     

    Pour la 2ème année aux 2 Alpes : Ski, Test & Rock'n Roll
    Samedi 27 & Dimanche 28 octobre 2012


    Profitez de l'ouverture du glacier pendant les vacances de la Toussaint pour tester gratuitement les nouveaux modèles de skis 2013. De nombreuses marques seront présentes sur la station pour l'occasion ...

    Le ski pass est au tarif unique de seulement 21€ par jour !

    Au programme de ce weekend :

    Samedi 27 octobre

    9h-16h =
    Tests gratuits de skis 2013, (cf liste de magasins ci-dessous)
    9h30 =
    Best tricks contest sur le glacier, inscriptions gratuites sur place, lots à gagner. Riders photographiés pendant le contest, tirages photos offerts.
    A partir de 11h =
    BBQ au Board Room pour les testeurs de Ski Extrême
    12h =
    Free BBQ sur le snowpark
    Dans l’après-midi Tirage au sort chez 2 Alpes Sport Emotion (à l’entrée de la station) des marques Millet et Patagonia
    Démonstration de solidité des masques OAKLEY chez Dode Sports Twinner
    Vers 16h30 =
    Démo ABS devant chez Ski Extrême
    Séance de recherche DVA organisée par Ortovox, RDV chez Ski Extrême.
    Concert de rock  devant le Board Room : Chunky Lilly
    17h-19h =
    Concert de rock à la Slide Planet
    A 19h =
    Concert de reggae devant le Board Room : Papa et mamma rasta
    A partir de 21h =
    Soirée Projet X au Maya/Grotte du Yéti
    Concert de rock au Board Room : Hemett
    A partir de 22h = 
    Concert de reggae dub rock au Board Room: TD
    Soirée DJ Duke aux Bleuets
    Soirée Drum & Bass à la Rhumerie

    Dimanche 28 octobre

    9h-16h =
    Tests gratuits de skis 2013
    A partir de 16h30 =
    Concert de rock devant le Board Room : Chunky Lilly
    Concert de reggae devant le Board Room : Papa et mamma rasta

    Programme sous réserve de modifications.

    Site officiel de l'événement : www.ski-test-and-rocknroll.com

    www.les2alpes.com/ski-test-and-rock-n-roll.html