-Station de ski : Chamrousse (38)

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-Date de la sortie : Les 06 et 07/02/2010

-Note de la sortie : 8/10

-Météo :
>Samedi :
-Matin : Les chutes de neige continuent mais la visibilité est correcte. Température à 1700 m : -3°C à 9 h.
-Après-midi : Encore quelques flocons dans un premier temps (visibilité réduite) puis place au soleil par la suite et qui s'impose totalement à partir de 15 h. Plutôt doux au soleil.

>Dimanche :
-Matin : Très beau temps ensoleillé au dessus de la mer de nuages qui se situe entre 1600 et 1700 m d'altitude. Froid au petit matin (-5°C à 1700 m), puis rapidement bon au soleil (0 °C à 1700 m).
-Après-midi : Toujours très beau en montagne, mais la mer de nuages monte en altitude vers 1800 / 1950 m d'altitude. La visibilité est médiocre dans les nuages, mais la vue est exceptionnelle au dessus.

-Conditions neige et domaine skiable : Neige poudreuse fraîche (40 cm à 1700 m / 45 cm à 2200 m). 100 % du domaine skiable est ouvert. Début des vacances scolaires. Beaucoup de monde dimanche avec le début des vacances scolaires. Personnellement, j'en ai jamais vu autant, la station a dû faire un excellent chiffre d'affaire (peut-être un record ?), ça promet pour les vacances scolaires de notre zone !

-Résumé de la sortie : Hors-pistes des Pourettes, des Vallons, des Croissants, de Casserousse et de la Balme. Alpin exceptionnel sur les pistes dimanche (skiabilité superbe 5/5). 

Après une matinée magnifique au dessus d'une mer nuages de la vallée (une montagne resplendissante avec énormément de monde sur les pistes), celle-ci remonte peu à peu de 1600 à plus de 2100 m d'altitude. A partir de 13 h, il ne reste désormais que la Croix de Chamrousse qui émerge des nuages, du coup, très grosse fréquentation du sommet avec au minimum 300 personnes assises profitant du soleil face à une mer de nuages exceptionnelle et une visibilité excellente sur tous les sommets des Alpes. Chamrousse a d'ailleurs connu cette journée là, l'une de ses plus importantes fréquentations, en particulier entre 10 et 12 h (avec les deux samedis précédents de beau temps). Heureusement que la télécabine a vu le jour, je ne préfère pas imaginer ce que cela aurait été avec les deux anciens télésièges 3 places et le Téléphérique. Malgré tous ces touristes, voir la montagne autant fréquentée (aimée) fait chaud au coeur malgré qu'elle ne soit pas très respectée dans ces moments là. Un instant magique qui restera gravé dans la mémoire.

-Les photos :

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La neige est bien présente sur tous les massifs en ce début février, souvent encore à des altitudes modestes. L’enneigement s’est constitué plutôt tardivement cette saison, notamment dans les Alpes, mais le temps froid bien établi depuis la fin décembre a permis une bonne conservation du manteau neigeux qui ne s’est que très faiblement érodé. Ce qui explique le bon ou très bon enneigement existant à toutes altitudes.

Dans les Alpes
L’enneigement est bon, voire abondant, sur l’ensemble des massifs alpins. Le sol est souvent encore enneigé à des altitudes modestes et l’enneigement se montre conforme aux valeurs moyennes ou légèrement excédentaire jusque vers 2000m environ, à plus haute altitude il est largement supérieur aux valeurs moyennes.

On relève en moyenne :
- à 1000m : 20 à 50cm
- à 1500m : 50cm à 80cm
- à 2000m : 80cm à 1m40 
- à 2500m : 1m30 à 1m80
 

Dans les Pyrénées
L'enneigement est bon sur les Pyrénées. Avec les chutes de neige du dernier week-end de janvier le manteau neigeux est bien plus épais qu'en moyenne pour cette saison. Cette neige est surtout abondante à basse altitude, en-dessous de 2000m. Elle recouvre la montagne dès 1000 m d'altitude et atteint très vite des hauteurs confortables. Dans ce paysage hivernal, seule l'extrême est de la chaîne, le sud de la Cerdagne, a un enneigement un peu inférieur aux moyennes.

On relève en moyenne :
- à 1500m : 60cm
- à 1800m : 1 m
- à 2500m : 1m50
 

En Corse
L’enneigement est bon, conforme aux normales saisonnières. La neige est présente en faible épaisseur à partir de 1000m. Vers 1600m on relève en moyenne 1m à 1m25 et localement 2m à 1800m comme sur le site d’Asco.

Jura, Vosges, Massif-Central
Tous ces massifs sont bien enneigés même à basse altitude mais c’est incontestablement dans le massif vosgien que les épaisseurs de neige sont les plus importantes. D’abondantes chutes de neige y sont tombées depuis une semaine.

Ainsi, dans les Vosges, on trouve 1m de neige dès 600m d’altitude en particulier sur le sud et l’ouest du massif et 1m50 à 1m80 vers 1200m.
Dans le Jura, l’épaisseur de neige est de l’ordre de 40 à 50 cm à 900m, 70 à 80cm à 1200m.
Dans le Massif-Central on trouve en moyenne 60cm à 1000m et 50à 70cm à 1300m.

Par Météo France

Perdu, le jeune homme a passé la nuit à 3000m d'altitude, dans un trou

« Il a eu de la chance », insiste un secouriste du peloton de gendarmerie de haute montagne de Courchevel. Un jeune homme de 26 ans, originaire de La Motte-Servolex, a été retrouvé vivant, hier matin, après avoir passé près de 24 heures en montagne, dont une nuit entière à près de 3 000 mètres d'altitude.

L'alerte a été donnée à 17 h 50 par le frère du surfeur, parti lundi à 11 heures de Tignes pour une randonnée autour de la pointe de la Sana, entre Val-d'Isère et Tignes.

Les CRS d'Albertville, au nombre de cinq, montent alors à Val-d'Isère, acheminés par dameuse au sommet des pistes, avant d'utiliser leurs peaux de phoque pour poursuivre leur chemin. C'est l'inquiétude : ils découvrent une grosse avalanche dans le secteur du col du Santon. Ils la prospectent et ne trouvent personne. Il est 23 heures. Dans le même temps, une équipe du PGHM de Bourg-Saint-Maurice (quatre gendarmes) part du côté de Tignes. Il n'y a aucune trace de randonnée. Les recherches sont interrompues à 4 heures du matin.

Il parvient à joindre les secours

Au lever du jour, à 7 h 30, un hélicoptère part de Modane, avec deux CRS à son bord et une équipe cynophile. En survolant le lac du Grapillon, ils aperçoivent une deuxième avalanche. Une autre équipe de CRS se rend dans le même temps au col du Santon. Le temps presse. Une équipe cynophile la rejoint.

Vers 9 h 30, alors que les espoirs de retrouver l'homme vivant s'amenuisent, coup de théâtre : la victime parvient à joindre les secours. Elle est quasiment inaudible. « On a juste entendu "Pointe de la Sana" », assure un secouriste.

L'hélicoptère de Courchevel décolle. À la pointe du Pisset, des bras s'agitent. Il est là, à près de 3 000 mètres d'altitude. Le Motterain a passé la nuit dans un abri qu'il s'est creusé, par - 15 °C.

Lors de sa randonnée, il avait perdu sa peau de phoque, puis un ski de son surf de randonnée. Loin de tout, il a expliqué avoir mal évalué certaines distances. En guise de carte IGN, il avait... un plan des pistes. Au matin, il a pu marcher un peu afin que son téléphone retrouve du réseau.

Souffrant de gelures, notamment sur deux phalanges de la main droite, il a été transporté à l'hôpital de Bourg-Saint-Maurice, puis à celui de Sallanches.

Source : www.ledauphine.com