-
Par montagne-photos le 19 Juin 2013 à 13:23
Le vautour fauve intervient le pre- mier pour manger les tissus mous, les entrailles, explique Christian Tessier, de la Maison des vautours de Remuzat, dans la Drôme. Puis le vautour moine s’occupe de la tête, des yeux... des parties plus accessibles. Le percnoptère fignole la carcasse et le gypaète barbu se délecte des os. Après le passage de ces quatre-là, il ne reste pas grand-chose... » C’est pour cette raison que les vautours sont indispensables à l’équilibre naturel de leur territoire.
Difficile d’apercevoir en plein repas ces nettoyeurs qui empêchent la propagation des maladies. Grâce à eux, les éleveurs locaux éliminent proprement les cadavres de leurs bètes, déposés sur des claies. Ainsi se perpétue un cycle. « Dans l’Egypte antique, le vautour était symbole de maternité : en faisant disparaitre la mort, il laissait place à la vie », rappelle Christian Tessier.
Sur le rocher du Caire, nul ne peut ignorer le vol silencieux de ces geÌants de près de 3 mètres d’envergure. De retour au nid, le jabot gonflé de nourriture pour le petit, ou partant en prospection sur un territoire de 8 000 km2, ils utilisent à merveille les courants thermiques et battent rarement de l’aile. Chaque année, 20000 personnes se tournent vers la Maison des vautours pour en savoir plus sur le grand rapace et son retour réussi sur ses terres.
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique